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Chariot

Notre histoire

Notre histoire

Quatre ans déjà que nous avons commencé cette aventure en tant qu’auto-entrepreneur: pendant deux longues années où on alternais incertitudes et pics de motivations, d’abord en tant que revendeurs pour la marque éponyme puis associés et enfin gérants de cette marque الحمد لله . 
Ce n’était pas du tout notre domaine de prédilection, et on a jamais cherché à nous lancer dans le commerce jusqu’au jour où une soeur nous parle d’une marque aux Pays-Bas qui cherche une revendeuse en France, on regarde rapidement leurs réseaux, des articles fabriqués en Egypte qui nous semblent de bonne qualité alors on se dit tentons et commençons avec une petite somme pour prendre la température. Une fois la marchandise reçue on est relativement satisfaits, mais étant perfectionnistes nous remarquons rapidement des imperfections sur des modèles, des défauts sur les mesures des tailles, quelques khimar mal coupés.. Ça nous a rebuté.

À ce moment on aurait pu nous arrêter là, mais un de nos défaut (ou qualité) c’est que plus il y a des difficultés plus on persévère et avouons le, la persévérance ou l’insistance, c’est à double tranchant. Nous avons décidé de garder et vendre les articles sans défauts sur Facebook d’abord puis Instagram, et là vraiment on ne s’y attendais pas car pour nous c’est un marché saturé, mais on écoule le stock rapidement et on reçois de magnifiques retours.
On nous charge alors de proposer la collection hiver qui cartonne elle aussi avec le premier jilbab hiver du marché français ainsi que les capes hivernales.
Dès lors, nous nous sommes investies davantage en devenant associés et on a commencés à travailler directement avec l’atelier en Egypte.
Malheureusement, et c’est devenu la coutume presque, on s'est heurté encore à des difficultés pour le moins non négligeables: délais non respectés, abayas brûlées au fer à repassé, khimar mal coupés… El Hamdoulillah, et fort heureusement, cela ne concernait pas la totalité des articles mais sur le moment on pensait tout arrêter car ça devenait usant moralement, passer des journées entières à tout vérifier, mesurer.

À la perte de temps passée à revérifier tous les articles un par un s’ajoute les pertes financières, l’absence de bénéfices, de quoi vraiment appuyé sur le capital démotivation.
Intenable, une pause s’imposait pour mettre de l’ordre: on a décidé de tenter la Turquie, connue pour le travail textile, de bonnes finitions et le sérieux.
L’expérience turque m’offrait une satisfaction relative en raison de l’éloignement géographie qui me permettrait de contrôler et surtout la barrière de la langue avec l’atelier qui ne facilite pas les échanges.
Longtemps on a réfléchi à une relocalisation avant de porter notre choix finalement sur le Maroc, entre autre pour des raisons évidentes de mobilités.
On a alors aisément trouvé l’atelier et les fournisseurs de tissus. Mais là encore les délais étaient trop longs en plus d’une marchandise aux finitions exécrables. Et croyez nous mes sœurs, c’est un véritable crève-cœur que d’investir autant de temps et d’argent pour finalement ne récolter que déception et mécontentement.

Point important : quand on devient entrepreneur on ne tire pas de salaire les premières années, on réinvestit constamment, sans voir de résultats immédiatement, il est donc indispensable d’être passionné et de persévérer: si l’argent rapide est la motivation vous risquez d’être déçue et d’arrêter au bout de deux mois.

À ce moment-là, avec cette première expérience au Maroc et une mauvaise de plus, on a décidé d’arrêter de consacrer autant d’énergie en confiant un projet aussi important pour nous avec l’argent que cela exigeait à des personnes non qualifiées ou manquant de sérieux. La décision est alors prise: nous allons lancer notre propre Atelier.
Étonnamment, tout est devenu facile quand on a fait ce choix par la grâce d’Allah. Nous nous lançons dans les achats de machines à coudre professionnelles ainsi que le matériel de couture, le local bien sûr et le plus important : les ouvrières
et l’achat de tissus.

Paradoxalement, ce qui nous a vraiment motivé dans cette décision, c’est que les incidents qu'on rencontrait coïncidaient parfaitement avec notre hijra: on devait être sur place et on aurait enfin un œil sur toute la chaîne de production de A à Z!

Désormais, cela fait deux ans que nous avons commencé les confections avec nos couturières qui sont toutes autant investies que nous et qui croient réellement en notre projet Allahuma barik!

La cheffe d’atelier qu’Allah la préserve était une professeure de couture dans un centre pour femmes avec son propre petit atelier. Actuellement elle a tout arrêté pour s’investir à cent pour cent dans notre projet. Son ambition ? Agrandir l’atelier et ramener les couturières qu’elle a formé, dont elle témoigne du professionalisme et qui sont réellement dans le besoin financier, qu’Allah le lui accorde.

D'ailleurs d'année en année l'équipe s'agrandit الحمد لله . 

On ne le dirais jamais assez mais Merci !! Mille fois Mercis de nous avoir accompagner pendant ces quatre années qui ont certes été très difficiles mais durant lesquelles vous avez toujours été là ! Vos magnifiques retours, vos doux messages, vos remarques constructives, ont été d’un encouragement sans égal! Vous nous avez donné de la force
pour continuer à proposer à mes sœurs, à VOUS proposer, des vêtements légiférés de qualité au style varié.
Nous agissons chaque minute de notre activité pour que nos produits soient à la hauteur de vos espérances, chaque pièce est minutieusement contrôlée et on espère que vous serez toujours aussi nombreuses à nous suivre et à adopter nos produits.

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